La gestion des ressources et l’ordre démocratique : L’expérience du Botswana

Image: Flickr, Arthur Chapman
Image: Flickr, Arthur Chapman

Comment Botswana a été en mesure de réussir à promouvoir une meilleure gouvernance, dans la mesure où d'autres riches en ressources des Etats africains ont échoué?

L’Afrique est un continent qui dispose d’un important potentiel de richesses mais qui reste l’un des plus pauvres du monde. Pour la majorité des pays d’Afrique, l’abondance de ressources a non seulement contribué au sous-développement, mais a également miné la démocratie. La fonction publique est une source majeure de richesse, de pouvoir et de promotion professionnelle, en partie parce que le secteur privé est toujours réduit et sous-développé. La misère en Afrique découle partiellement du fait que les ressources sont détournées pour financer les modes de vie coûteux des politiciens et prolonger leur mandat. Le Botswana pourrait faire exception. Le pays n’a pas connu de « politiciens gâtés » ni d’instabilité – ni même de vagues de leadership – contrairement à ce que d’autres pays d’Afrique dotés de richesses minérales ont connu.

Cet article étudie les explications possibles au succès économique et démocratique relatif du Botswana. Les auteurs affirment que les minerais ne sont pas à eux-seuls une condition suffisante pour expliquer la performance unique du Botswana. Ils identifient d’autres facteurs clés, comme le rôle des dirigeants du pays, sa culture politique et sa capacité à adapter les principes démocratiques aux conditions locales. Ils suggèrent également que le pays a des leçons à donner au continent – mais mettent en garde contre les défis qui pourraient se présenter et entraîner l’affadissement du « miracle » botswanais.

Perspectives de la gouvernance sont occasionnelles qui nous l’espérons, contribuera à une conversation plus robuste sur la nature de la gouvernance en Afrique défis.

The views expressed in this publication/article are those of the author/s and do not necessarily reflect the views of the South African Institute of International Affairs (SAIIA).

6 Jun 2009